Depuis 1887 à St Gilles Croix de Vie, le petit poisson bleu est mis en boîte à la conserverie La Perle des Dieux. De l’océan à l’assiette, nous avons découvert les étapes de fabrication des conserves de sardines. Le mode de pêche de ce poisson fragile et délicat a finalement peu évolué dans sa technique à ceci près que les pêcheurs n’utilisent plus la rogue. Cet appât composé d’oeufs de morue donnait un fort goût qui aujourd’hui a disparu.

Aussitôt pêchées, aussitôt transformées ! Le personnel de la conserverie, essentiellement femmes de marins, travaillait au rythme des pêches et n’hésitaient pas à accepter une surcharge de travail pour écouler la cargaison. « Si la pêche arrivait à 21 heures, il fallait travailler toute la nuit ». Selon les témoignages d’anciennes usinières, il n’était pas rare que l’on pousse la chansonnette !

Saumurage, étripage, séchage, friture, égouttage et emboîtage, les sardines sont aujourd’hui encore travaillées de façon traditionnelle, avec un geste délicat, la mécanisation en plus. Seule ombre au tableau, nous n’avons pu visiter la véritable conserverie pour des raisons d’hygiène.

L’heure de la dégustation a fait des heureux ! Aujourd’hui des recettes novatrices sont proposées. Sardines au beurre de baratte ou au chèvre, les résidents ne se sont pas fait priés !

En totale improvisation, cette visite a ensuite été prolongée au club house par un goûter « sardines et autres poissons ». Et c’est en cadence que les résidents ont beurré les toasts de différentes variétés de rillettes de sardine, thon et saumon.

« Au beurre de baratte, c’est bon ! La sardine au citron c’est pas mal non plus ! » Chacun y allait de son commentaire ! Un moment convivial comme on les aime à St Julien des Landes.

Texte : Hélène et Doris