Un site, un château, une histoire et des Lombéziens des sénioriales

(Classé monument historique en 1961, ce château présente des prouesses architecturales uniques)

· Ce jeudi, Sandra nous emmène au Cœur de la Gascogne, vers un site majestueux, magique : LAVARDENS !!!

· D’origine féodale, capitale militaire des comtes d’Armagnac, en 1496 la forteresse médiévale est démantelée sur ordre de Charles VIII lors du siège de Lavardens.

· Les familles d’Albret puis de Navarre succèdent aux comtes d’Armagnac.

· En raison des services rendus et de sa fidélité envers la famille de Navarre et du roi Henri IV, Antoine de Roquelaure hérite de Lavardens à partir de 1585.

· A l’âge de 75 ans, Roquelaure éperdument amoureux de sa jeune et fraîche épouse de 18 ans, Suzanne de Bassabat, entreprend à son intention la reconstruction d’une riante demeure sur les vestiges de la forteresse médiévale (1620).

· Maintes fois interrompue, la reconstruction ne fut jamais achevée. Cet ensemble imposant, percé de fenêtres à double croisées de pierre, fut hardiment lancé vers l’ouest, où la façade est cantonnée de tourelles carrées établies sur des trompes d’angles, en surplomb au-dessus du sentier d’accès. Un escalier taillé dans le roc mène aux grandes salles voûtées, dont quelques-unes présentent un beau pavement mozarabe de briques roses et de pierres aux motifs géométriques variés.

· Antoine de Roquelaure meurt 5 ans plus tard.

· L’imposant château se fige à l’état de chantier pour l’éternité.

· En 1972, Mirabaut acquiert le château mais il quittera la Gascogne 10 ans plus tard pour retrouver son pays natal : Aix-en-Provence.

· La famille de Pins s’installe à Lavardens puis émigre après la Révolution Française. Le château est vendu en indivision, 12 propriétaires se partagent le monument qui fera les frais de cette copropriété que l’on ne sait pas gérer à l’époque. Le château fort part en ruine. Il échappe de justesse à la démolition. Aujourd’hui l’Association des Copropriétaires gère ce monument, le restaure et l’anime. Elle propose chaque année des évènements hors du commun.

· Nous avons découvert dans les plus belles salles du château les multiples facettes qu’offre l’Art Céramique. Des créateurs de renom y présentaient plus de 200 œuvres UNIQUES et INIMITABLES au cœur de ce site majestueux.

· Après ce voyage dans le temps, le retour sur terre s’est effectué au restaurant du château, où un très bon repas nous attendait.

· Notre petite troupe s’est gentiment dirigée, vers un des trésors du Gers les jardins de Coursiana à la Romieu, classé par le ministre de la Culture dans la liste des deux jardins remarquables dans le Gers avec la palmeraie de Sarthou à Bétous.

· Ces jardins de Coursiana sont organisés en divers espaces avec étang, jardin à l’anglaise, potager, jardin de plantes médicinales et aromatiques et un vaste parc de plus de 700 arbres dont une collection de tilleuls.

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