La Cathédrale d’images et les Baux de Provence

Au commencement

En 1975, Albert Plécy (journaliste reporter puis rédacteur en chef du journal le Parisien libéré) visite, aux baux de Provence, les impressionnantes carrières de pierre calcaire du Val d’Enfer. Subjugué par la beauté du lieu, il décida de l’utiliser pour mettre à profit ses recherches sur l’Image Totale © dans le but d’une expérimentation durable de l’usage et des effets de cette création qui introduit l’individu au cœur même de l’image.

Depuis, plusieurs centaines de milliers de visiteurs ont pu découvrir les programmes de « Cathédrale d’Images ». Nombre d’entre eux sont venus, au fil des ans, pour voir un spectacle sans cesse différent et ressentir le calme quasi religieux des galeries fraîches, colorées de fresques changeantes. La gestion du lieu a été reprise en 2002 par le petit-fils du fondateur.

Quelques aspects techniques

4000 m2 d’écrans naturels sont disponibles pour projeter des images sur 12 mètres de haut. Ces surfaces ne sont pas parfaitement planes ni régulières, renforçant l’effet de relief. Les images ne sont jamais plates ni cadrées. Le spectateur se déplace et découvre de nouveaux angles de vues et perspectives. Il baigne dans un monde où les images illuminent le plafond, rampent sur le sol, et s’éclatent sur les arêtes.

Les documents photographiques et la production nécessaires à chaque programme exigent une connaissance approfondie de la salle de projection et des difficultés rencontrées qui sont posés par la diversité des écrans naturels. Plus de cinquante sources de projection envoient des images de 50 à 100 m2 chacune. Un programme compte entre 2000 et 3000 images, les séquences et les rythmes sont sélectionnés et programmés par ordinateur afin notamment de coordonner chaque projecteur en prenant en considération sa position dans la salle et les effets désirés. La bande sonore (unique à chaque fois), aide par une synchronisation méticuleuse, à renforcer la puissance des images et à ponctuer les différentes parties du programme.

Le spectacle en 2009

En 1959, Picasso participait au tournage du Testament d’Orphée (du réalisateur Jean Cocteau) à Cathédrale d’images ; Un demi siècle s’est écoulé et c’est au tour de Cathédrale d’Images de lui rendre hommage à travers son œuvre florissante.

Lieu magique et impressionnant par sa mise en scène, cette visite est un des hauts lieux incontournables de la Provence.

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