Hobby – Passion Michèle et Jean ont la passion des Schipperkes

Hobby – Passion

Michèle et Jean ont la passion des Schipperkes

Schipperke est le nom d’une race de chien de berger, en fait de la plus petite race de l’espèce. C’est un petit chien de robe noire d’origine belge, issu de la région de Bruxelles-Louvain. Son nom provient du néerlandais « petit navigateur ». Compagnon des bateliers, il vivait principalement sur les péniches et est un excellent chasseur de rats. De cette fonction d’origine vient la tradition de leur couper la queue pour que les rats ne s’y accrochent pas. Maintenant cette pratique est interdite et constitue même un fait d’exclusion au moment des expositions.

Michèle et Jean, nos voisins des Sénioriales, sont tous deux originaires de Reims. Lui était artisan peintre et elle secrétaire. Ils ont deux filles dont l’une habite en PACA ce qui les a incités à venir s’installer près de cette région pour leur retraite.

Alors, comment leur est venue la passion de cette race de chiens au demeurant peu connue ?

« Nous étions en vacances à Cabourg » nous raconte Michèle « avec nos petits enfants. Tous les jours nous rencontrions une dame avec une petite chienne de cette espèce et les enfants jouaient avec. En discutant avec cette personne nous avons échangé nos coordonnées qu’elle a retransmises à l’élevage d’où était issue sa chienne. Quelques temps après la propriétaire de l’élevage nous a appelé pour nous proposer un animal. Nous nous sommes laissé faire et nous avons adopté un petit mâle prénommé Loustic exactement le 7 juillet 1995. »

Si petits, si mignons

Présentation des Shipperkes avec une partie de leurs coupes et trophées

Mais le fait d’adopter un animal n’implique pas obligatoirement de le faire concourir.

Le chien s’appelle Loustic du Parc de Blossac car le nom de l’élevage est toujours ajouté au prénom dont la première lettre dépend de l’année de naissance. Et cet élevage prés de Lyon, d’où est issu Loustic, présentait ses chiens dans des expositions. Jean et Nadège, l’une de ses filles, se sont pris au jeu et ont présenté Loustic le 19 janvier 1997 à une exposition au Bourget.

Seul particulier face aux éleveurs Jean a cru que le juge le faisait mettre à part pour se concentrer sur la présentation des autres chiens. En fait, d’entrée, Loustic a été reconnu comme étant en parfaite conformité aux standards et a été nommé gagnant.

Le premier concours pour Loustic et le premier prix

Jean avec Loustic et ses diplômes dont le trophée de champion de France

Et voici Jean et sa fille pris dans l’engrenage. Michèle suivait en supporter. Trois ou quatre expositions par an dispersées dans la région parisienne, à Reims, au Luxembourg, en Belgique, à Monaco… La prestation est fatigante pour les bêtes mais également pour les propriétaires car il faut rester toute la journée avec les chiens pour répondre aux questions des visiteurs et, comme Loustic a gagné de nombreux prix, pour recevoir ces prix en fin de journée.

Aujourd’hui Jean ne présente plus Loustic, devenu trop âgé, dans les expositions. Il pourrait le faire concourir en vétéran mais préfère rester sur ses titres de champion de France et de champion international.C’est Nadège qui a repris le flambeau avec le fils de Loustic, Vegas de la cité des Rêmes lui-même déjà plusieurs fois champion. Despèe du repaire de Mendech, la compagne de Vegas, devrait bientôt perpétuer cette race des vainqueurs.

Jean avec Vegas et les trois dernières coupes qu’il a récemment gagné

Outre le fait que ces chiens sont attachants, quel intérêt y a-t-il à faire concourir ainsi ses compagnons à quatre pattes ?

Pour Michèle et Jean vient en premier lieu le plaisir de concourir et celui de gagner bien sûr. Ensuite c’est un moyen de se faire des connaissances, voire des amis, de les retrouver dans les différents lieux des expositions, de loger ainsi les uns chez les autres et de faire la fête. Pour finir c’est une possibilité de gain financier en fonction des saillies et des portés.

Michèle et Co préparent l’article Jean raconte

Michèle et Jean ont tenu à préciser que tout cela ne serait pas possible sans le dévouement de Mme Beillault, la présidente du club des Schipperkes, qui organise toutes les expositions.

Difficile de résumer ainsi 16 ans de passion en quelques lignes. Les expositions, les concours, les animaux, les juges…il y a beaucoup à dire mais il faudrait plus de place et de temps. Si quelqu’un veut en savoir davantage, c’est peut être l’occasion de se rapprocher de nos voisins qui n’hésiteront pas à vous faire partager leur connaissance et leur enthousiasme sur le sujet.

Article et photos Michelle Marteau

Commentez l'article !

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *